Système immunitaire

 

Par Dr. Jean-François Lesgardes 

Protelicious est un concentré de protéines de lactosérum obtenu par un processus de micro filtration à froid qui garantit la préservation de la qualité des protéines sous leur forme native (comme dans le lait) afin que votre système immunitaire bénéficie du profil complet des acides aminés. C’est pourquoi un apport protéique quotidien avec ce produit apportera à votre corps une source saine d’acides aminés (AAs) de haute qualité et entièrement disponibles. Ce n’est pas le cas du lactosérum traité à haute température et avec des acides ou des bases.

Principalement, les acides aminés renforcent et soutiennent nos globules blancs (lymphocytes), qui sont la première ligne de défense de l’organisme contre les agents pathogènes (Lodoen, M. et Lanier, L., 2006). Nos lymphocytes ont besoin d’acides aminés spécifiques afin de fonctionner de manière optimale; acides aminés soufrés (cystéine, méthionine), glutamine et leucine – qui se trouvent tous dans Protelicious. De plus, les acides aminés soufrés travaillent à synthétiser une molécule appelée glutathion (GSH), qui permet à nos globules blancs d’identifier et de détruire efficacement les bactéries nocives avant qu’elles ne s’infiltrent et n’infectent notre corps (Dröge et Breitkreutz, 2000).

 

Les recherches des laboratoires de Wuhan ont fait remarquer très récemment que le nombre de lymphocytes T est considérablement réduit chez les patients atteints de COVID-19 et que les lymphocytes T survivants semblent épuisés fonctionnellement (Diao B et al., 2020). Ces lymphocytes T ont besoin de certains AAs spéciaux pour être à leur sommet : les AA soufrés (cystéine et méthionine), la glutamine et la leucine. En particulier le soufre AAs permettra de synthétiser une molécule clé pour la santé des cellules appelée glutathion (GSH) qui permet à ces 2 lignées de globules blancs de fonctionner efficacement améliorant ainsi l’identification et la destruction des bactéries nocives et des virus (Droge W et Breitkreutz R, 2000) (Grimble RF, Grimble GK, 1998) (Maciolek JA et al., 2014) (Wang K et coll., 2017).

La seconde voie est complémentaire à la première : pour être efficaces, les globules blancs devront produire des immunoglobulines ou des anticorps qui reconnaîtront les virus et les bactéries et les lient pour empêcher leur entrée (infection) dans nos cellules comme les cellules pulmonaires en cas de coronavirus. Le lactosérum est naturellement très riche en immunoglobulines (10-15 % des protéines totales) et même si ces protéines sont digérées avant d’atteindre notre sang et nos organes, elles apporteront au corps une bonne quantité et un bon rapport d’AAs pour aider les globules blancs à synthétiser de nouvelles immunoglobulines. En particulier l’immunoglobuline A (IgA), qui se trouve à des concentrations élevées dans les muqueuses, en particulier celles qui tapissent les voies respiratoires (si essentielles dans le cas du coronavirus ou de la grippe) et l’immunoglobuline G (IgG), le type d’anticorps le plus abondant qui protège contre les infections bactériennes et virales.

Des études ont montré que la supplémentation en protéines de lactosérum augmentait de manière significative les niveaux d’immunoglobulines G (Bumrungpert A, et al., 2018).

 

Une troisième voie est le potentiel antioxydant / anti-inflammatoire du lactosérum.

Lors d’une infection par un virus comme le COVID-19 ou d’autres, le corps subit une oxydation accrue causée par certaines molécules agressives qui contiennent de l’oxygène appelé « espèces réactives de l’oxygène (ROS) »: cela produit un statut appelé stress oxydatif qui est également associé à une inflammation excessive.

Encore une fois, grâce à la richesse exceptionnelle du lactosérum dans les acides aminés soufrés cystéine et méthionine par rapport à d’autres sources de protéines (comme les concentrés de protéines végétales par exemple), le coup de pouce de la synthèse du GSH (glutathion) qui est le principal antioxydant dans l’organisme va combattre cet état oxydant et inflammatoire (Bounous G et Gold P , 1991).

L’amélioration de la GSH qui régule l’état oxydatif dans toutes les cellules d’un organisme empêchera également les réplications virales comme la grippe et d’autres virus respiratoires (Geiler J et al., 2010) et potentiellement atténuer les symptômes et améliorer la survie (McCarty MF et coll., 2010) (De Flora S et coll., 1997) (Mata M et coll., 2012) (Nencioni L et coll., 2003). De plus, en prévention, l’augmentation de la GSH peut également éviter la susceptibilité à la grippe ou à l’infection corona avant que nous s’exposions à de tels virus (Cai J et al., 2003) (Khomich OA et coll., 2018) (Ghezzi P et al., 2004).

Un quatrième mécanisme par lequel les protéines de lactosérum et certains AAs comme la glutamine en particulier peuvent améliorer notre système immunitaire est par une contribution à la régulation de la santé intestinale en protégeant la membrane intestinale et l’équilibre des bactéries (un mélange de « bonnes » et « mauvaises » ou de bactéries pathogènes, champignons et autres micro-organismes) dans l’intestin.